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| joanna + le pire n'est pas la mort, c'est l'attente | Joanna L. Clifford× MESSAGES : 91 × A EMMENAGE LE : 04/08/2014 × AKA : loonywaltz/léa × AVATAR : emilia clarke × CREDITS : psykozee
| Sujet: joanna + le pire n'est pas la mort, c'est l'attente Mar 26 Aoû - 14:31 | |
| | Prénom Prénom² Nom x surnom : Jo', Jojo x date et lieu de naissance : 27 avril à Londres, Angleterre x âge : 25 ans x métier/occupation : x classe sociale : moyenne x sexualité : asexuelle x situation amoureuse : célibataire x type de ménage : avec son frère jumeau dans un petit appartement x groupe : strawberry
| Caractère extravertie - fêtarde - téméraire - sociable - timide - généreuse - bordélique - bornée - bipolaire - spirituelle - curieuse
Particularité Joanna vit toujours en déséquilibre entre deux extrêmes. Parfois terriblement timide, parfois complètement folle. Parfois euphorique, parfois au bord des larmes toute la journée. Avec elle, c’est tout ou rien, et c’est souvent difficile à suivre. • C’est une jeune femme très spirituelle. Pas croyante, ni catho, non. Mais elle croit fermement en une puissance supérieure, aux anges et aux démons, aux fantômes, à la réincarnation, au chakra, au karma, aux prières, aux grigris, aux malédictions, etc… Et elle adore en parler, en débattre, philosopher à ce sujet. En résumé, pour n’importe quelle personne un peu terre-à-terre, elle est perchée. • Joanna adore le bordel. Impossible d’entrevoir le plancher de son studio, et je ne vous parle même pas du contenu de son sac. • Elle a un chaton nommé Emile. • Elle adooooore les sodas et ne boit que ça. Parce que l’eau, c’est pour les faibles. • Joanna sait s’intéresser à tout et n’importe quoi. Elle voit le merveilleux dans chaque détail de la vie, même dans le vol d’un pigeon. • Depuis toujours, elle n’a peur de rien ni de personne. Elle ose tout, il suffit de la mettre au défi. |
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Evaluation Psychologique On va voir si t'es timbré |
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Analyse Joueur Qui se cache là-dessous? Mon petit nom c'est léa, mais tu me trouveras surtout sous le pseudo loony waltz . J'ai 20 ans, ça fait donc 8 années que j'ai atterri dans le monde du RP. J'ai découvert le forum grâce au projet bazzart et je l'ai trouvé parfait . Pour mon personnage, j'ai choisi emilia clarke comme avatar. Et vu que je suis un bon petit membre, j'ai même trouvé le code du règlement: . Pour finir, j'aimerais dire LES LICORNES AU POUVOIR . Souhaites-tu être parrainé ? oui - non
Dernière édition par Joanna L. Clifford le Mar 26 Aoû - 15:09, édité 3 fois |
| | | Joanna L. Clifford× MESSAGES : 91 × A EMMENAGE LE : 04/08/2014 × AKA : loonywaltz/léa × AVATAR : emilia clarke × CREDITS : psykozee
| Sujet: Re: joanna + le pire n'est pas la mort, c'est l'attente Mar 26 Aoû - 14:32 | |
| 2006 C’est étrange, cette sensation de devoir tout quitter. Partir sans rien dans son sac à dos. D’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je me suis encombrée d’un sac. Je n’aurais même pas laissé de mot à l’intention de mes parents si je m’étais écoutée. Mais c’était bien la moindre des choses, n’est-ce pas ? Juste histoire qu’ils n’envoient pas la police me courir après sur toute la surface du globe –parce qu’ils en seraient bien capables. Ils n’ont jamais été là pour moi, même si je ne doute pas qu’ils m’aimaient. Et je ne sais pas si c’était le poids de leurs responsabilités vis-à-vis de cette fratrie qu'ils avaient à nourrir ou leur absence qui créait cette bulle pesante de vide autour de moi. Je n’ai jamais eu d’amis, et encore moins d’histoire d’amour. J’aime l’Angleterre, ma maison. J’aime la vie là-bas, simple et complexe à la fois. La population y est à la fois ouverte et intransigeante, authentique et corrompue. Si je n’y étais pas née, si je n’y avais pas grandi, je pense qu’actuellement je serais dans l’avion me menant là-bas pour y renaître et continuer de grandir. Sauf que ce grand oiseau mécanique qui s’envole à ce moment m’emmène loin de chez moi. Je pars pour l’Inde.
2007-2008 Népal, Chine, Japon, Russie, Norvège, Islande, Grande Bretagne, France, Allemagne, Italie, Egypte, Tunisie, Cuba, Mexique, Colombie, Argentine. J’ai bouclé mon tour du monde en deux ans. Seule, sans attache, et sans m’attacher. Je n’ai toujours pas d’amis, je n’ai toujours pas vécu d’histoire d’amour. J’en ai pourtant rencontré, des personnes touchantes, intéressantes, des personnes avec qui j’aurais pu rester. Mais quand l’heure du départ a sonné, il faut partir. Il y a tant de choses à découvrir, et si peu de temps. Je ne me suis donné que deux ans pour parcourir le monde, après… Et après ? Je suis là, sur la terre d’Ushuaia, assise sur un ponton du port, me posant cette question en boucle. Je pourrais rentrer chez moi, comme je pourrais rester et m’installer ici, au pied d’une de ces montagnes éternellement enneigées, ou encore, je pourrais retourner en arrière, dans un autre pays. C’est étrange, cette sensation de n’être chez soi nulle part et partout à la fois, d’aimer tout le monde sans être capable d’aimer une personne.
2009 Je suis pétrifiée, sur le pas de la porte en bois. La plaque brillante sous le soleil m’aveugle légèrement. Je reste là, sans bouger, respirant doucement les yeux fermés. Je me fais le film de la scène, les nombreux scénarios possibles. Ce n’était peut-être pas une bonne idée finalement, je ferais mieux de m’en aller. Je suis bien mieux seule, libre, allant au gré du vent de mes envies, accompagnée de mon seul sac, vide hier, bourré de souvenirs désormais. Ces trois années en nomade m’ont changée. J’ai les cheveux sales, les joues brunies, et les yeux brillants de tout ce savoir humain que j’ai emmagasiné. Finalement, je serre les poings, contenant tout mon courage. Je frappe sur la porte trois fois. C’est ma mère qui ouvre la porte, et qui tombe dans mes bras, les joues soudainement inondées de larmes. Je ne fais pas long feu moi non plus, et je la serre autant que mes petits bras le peuvent. « Je suis là, maman. Je rentre à la maison. »
2011 Allongée sur l’herbe du campus, les yeux rivés vers le ciel, j’observe les nuages passer, je sens le vent dans mes cheveux. Je repense aux voyages, à la liberté, un très léger sourire sur les lèvres. J’ai appris aujourd’hui que, sans s’en rendre compte, l’être humain déshumanise toujours les personnes qui l’entourent, comme si toutes ces silhouettes lui ressemblant sont, paradoxalement, complètement différentes à lui. Un peu comme si chaque personne croyait être le seul humain dans un monde de robots. Je n’en avais pas conscience, et quand ces mots ont résonné dans l’amphithéâtre, ils m’ont semblé évidents. C’est ce que j’ai toujours ressenti. Je suis seule dans un monde de créatures étranges. Une ombre se dresse devant moi et dissimule le soleil sur mon visage. C’est un jeune homme, à peine plus âgé que moi. Mon « petit ami », qui devient, à cette seconde, mon « ex ». C’est toujours la même chose : les hommes pensent que je ne les aime pas, que je ne veux pas d’eux, parfois même que je me fous d’eux. Et puis, ils ne me comprennent pas, mon détachement, mon absence de pulsions sexuelles. J’ai conscience que ce doit être difficile pour ces garçons. Alors, comme à chaque fois, j’hoche la tête avec un sourire. Ce n’est pas grave, dis-je, je comprends.
2014 C’est ma nouvelle vie à Amsterdam qui commence. Seule, sans un sou, sans repères. UC
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